DiscoverRaconte-moi une OpexCéline, brancardier-secouriste en Afghanistan : « en OPEX on n’a pas le droit à l’erreur » #4
Céline, brancardier-secouriste en Afghanistan  : « en OPEX on n’a pas le droit à l’erreur » #4

Céline, brancardier-secouriste en Afghanistan : « en OPEX on n’a pas le droit à l’erreur » #4

Update: 2024-09-24
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Dans cet épisode de "Raconte-moi une OPEX", Céline, infirmière militaire, partage son parcours et son expérience, notamment sur son déploiement en Afghanistan en 2010. Engagée à 21 ans au sein du régiment médical en tant que brancardier secouriste, Céline a ensuite évolué vers la carrière d'infirmière diplômée d'État, tout en restant au service de l’armée, une vocation qui est née d’un désir de servir son pays après l'obtention de son baccalauréat.

Lors de son déploiement en Afghanistan, Céline a été affectée à Kaboul, où elle s’est occupée des blessés militaires et civils, qu’ils soient français, afghans ou d'autres nationalités. Elle évoque les défis d'un hôpital militaire en période d’intenses attaques terroristes et décrit son adaptation à une culture totalement différente de celle de la France. Sur le terrain, elle a été confrontée à de nombreuses situations d’urgence, où elle a pris en charge des victimes de guerre, une expérience qui l’a profondément marquée.

L’infirmière militaire revient aussi sur la gestion du stress post-traumatique (SPT), un syndrome qui l’a touché plusieurs années après son retour d’Afghanistan. Ce n’est que 10 ans après avoir quitté l’Afghanistan, lors de la prise de Kaboul par les talibans qu’elle regarde aux informations, que ses symptômes se sont intensifiés, révélant un stress post-traumatique non traité pendant des années. Ce retard dans la reconnaissance de sa blessure est un exemple de la difficulté qu’ont certains militaires à exprimer leurs souffrances psychologiques.

Grâce à l’aide de l’ONaC-VG et d’associations comme les Gueules Cassées, Céline a pu obtenir une reconnaissance officielle de sa blessure de guerre et un accompagnement administratif essentiel. Elle insiste sur l’importance de ces structures pour aider les soldats blessés, notamment dans leurs démarches pour la pension d’invalidité militaire ou l’aide sociale. Grâce à eux, Céline a également pu faire reconnaître sa fille comme Pupille de la Nation, un symbole fort de reconnaissance pour les sacrifices réalisés par les militaires blessés.

Aujourd'hui, Céline continue de bénéficier d’un suivi régulier, tant pour son stress post-traumatique que pour ses démarches administratives. Elle reste également en contact avec des associations de militaires, soulignant l’importance de la solidarité entre blessés. Cet épisode est aussi l’occasion d’insister sur l’importance de la prise en charge de la blessure post-traumatique, notamment en intégrant davantage de psychiatres dans les structures de soin des armées.

Pour en savoir plus sur Office national des combattants et des victimes de guerre rendez-vous sur :


Pour en savoir plus sur le service de santé des Armées, suivez ce lien
Un résumé de l'opération Pamir en Afghanistan (2001-2014)


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